La culture du safran (l’or rouge), un moyen de participer au développement socioéconomique de la province d’Azilal

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Au niveau de la province d’Azilal, la production et la commercialisation du safran connaissent  un grand essor. L’or rouge a donné naissance à un grand nombre de coopératives  génératrices d’opportunités d’emplois  tout en encourageant  la commercialisation  des produits de terroir   surtout des femmes issues des zones montagneuses.

D’après la Direction régionale d’Agriculture (DRA) de la région Beni Mellal khénifra , la production du safran dans toute la province d’Azilal a atteint  en 2023 ,1,75 T. Cette culture occupe une superficie totale de 350  hectares dont  60 hectares dédiés à la culture biologique. Le nombre d’agriculteurs a été d’environ 1400 et la population ciblée   était au nombre d’environ  12.000 personnes. La superficie cultivée et la production du safran ont connu un essor en 2024 grâce surtout à l’INDH qui a insufflé une nouvelle dynamique à la création d’un grand nombre de coopératives au niveau de la province d’Azilal.

Dans une déclaration à ALM, le président de la coopérative agricole de Ait Boulli et de la maison du safran d’Azilal, Abdellatif Moradou a souligné que la superficie cultivée à Ait Boulli est de 114 hectares dont 100 hectares dédiés à la culture biologique et que la production d’un hectare de Safran varie entre 5 et 6 kilogrammes en ajoutant que la production globale du safran en 2023 ,  à Ait boulli , province d’Azilal a été de 280 kilogrammes.

Concernant la commercialisation du safran et les contraintes qui contrecarrent  son essor , Moradou a fait savoir que « En plus du safran , notre coopérative produit aussi les plantes médicinales , les amandes , les noix , Amlou…Ainsi, la  production et la commercialisation du safran  ont connu dernièrement un grand essor grâce aux efforts inlassables déployés par l’INDH , le Gouverneur de la province d’Azilal Mhamed  Atfaoui, le Conseil régional de Beni Mellal Khénifra , le Conseil provincial d’Azilal, les autorités locales  , les coopératives qui ont été créées dans la province d’Azilal et les agriculteurs. Le seul problème qui ait un impact considérable sur nos produits, en général, c’est la sècheresse, le stress hydrique car le safran est une épice qui a besoin d’être irriguée »

Et d’ajouter « Plus de 90% des coopératives dont 34 qui œuvrent dans le domaine du safran, à la province d’Azilal ,ont bénéficié du soutien de l’INDH qui est à l’origine de la naissance d’un grand nombre de projets socioéconomiques à Ait Boulli.  Ainsi, les objectifs escomptés ont été concrétisés, des partenariats ont vu le jour et la maison du safran a été réalisée à Azilal. Ce qui a encouragé la commercialisation du safran d’un grand nombre de coopératives relevant d’une panoplie de communes territoriales relevant de la province d’Azilal. En outre, des agriculteurs ont bénéficié  de l’opération de distribution de bulbes de safran surtout depuis 2019, date du lancement de la deuxième phase  de l’accord de partenariat  relatif au développement de la culture du safran au niveau de la province d’Azilal… »

Pour ce qui est des prix du safran  au niveau de la province d’Azilal, 30 DH pour un gramme, 55DH pour 2g, 140DH est le prix de 5 g et 270DH pour 10 g. Notons que le prix de vente diminue si la quantité vendue est plus importante (pour les grossistes).La culture du safran a eu des conséquences positives sur la situation socioéconomique, à Ait Boulli. Cette  épice est un Deus ex machina qui a ouvert d’autres nouveaux horizons économiques salvateurs à la province d’Azilal. Au fil du temps, le nombre des coopératives augmente et les opportunités d’emploi prolifèrent grâce à la commercialisation  de l’or rouge et d’un grand nombre de produits de terroir, a conclu Moradou.

SAID FRIX ALM

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